Résumé du match: 

C'est l’USAM  qui concède le premier but, et les deux équipes vont se tenir au score pendant un peu plus de 5 minutes (4-4, 8ème). Huit minutes exactement, puis les Nîmois inverse la vapeur et prennent l'avantage au score, grâce notamment à de nombreuses interceptions audacieuses et une éfficacité certaine devant les cages adverses.

  C’est Georges, le jeune professionnel, grosse valeur ajoutée de l’équipe, qui fait vraiment le break sur une action complètement individuelle : une interception avant de débouler tout le terrain en dribblant pour battre le gardien Nantais (8-6, 13ème).

Desbonnet, le gardien gardois, excellent tout au long de la partie, réalise de nombreux arrêts et se paye même le luxe d’arreter un penalty de Riviera (20è). Les Nîmois en pleine confiance enchainent:

Gallego marque comme à son habitude dans des positions qu'on pourrait qualifiées d'accrobatique.

Et Gudjonsson, quand à lui, enchaîne les buts et permet entre autre à la Green Team de rentrer aux vestiaires avec une avance confortable de cinq buts (17-12). Le score semble alors bien opportun pour briser la serie d’invicibilité nantaise ( 9 matchs) sans forcer, mais la seconde période va se montrer plus compliquée que prévue...

 

Au retour de la pause, Saurina fait son entrée en jeu. Une entrée fracassante: trois boulées de canon, trois tirs au fond des filets qui permettent, en partie, à Nîmes de distancer leurs adversaires de sept buts d'écarts (22-15, 39è).

C'est alors que les Nantais reviennent dans la partie par un sursaut d'orgueil. Les Nîmois subissent de pleins fouets une défense Nantaise, très agressive, qui pousse (au sens figuré et au sens propre) les joueurs de Franck Maurice trop téméraires, à ce moment là du match, à commettre des imprécisions, à rater la balle maladroitement.

 

Il n'en faut pas plus pour les Ligériens, remontés en bloc, pour revenir à seulement un point (25-24, 50ème minute).

 

Pour tenir le choc pendant 10 minutes, les Nîmois ont pu compter sur un "Rebichon" des grands soirs.

 Son but sublime entre les jambes du portier adverse redonne confiance à ses coéquipiers et à tout le Parnasse par la même occasion.

L'ailier droit, capitaine de l'USAM,  sera même véritablement l'homme de la fin de rencontre. Par sa vivacité courageuse face aux géants Nantais, mais aussi par sa rage, il porte toute son équipe, en résistance, vers la victoire.  

Et même s'il se fait exclure (deux minutes) quelques secondes avant le coup de sifflet final, le match est déjà perdu par les Nantais.

 l'USAM l'emporte sur le score de 29-26.