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Première défaite au Parnasse!

12/12/2015

Les Nîmois ont perdu leur invicibilité au Parnasse ce soir: défaite 25-23 face à Dunkerque. A qui la faute? En toute franchise, la vérité n'est pas belle écrire. Et même si par moment la maladresse a fait défaut à la Green Team, la majorité des joueurs entraineurs et supporters (hormis l'équipe adversaire et le corps arbitral), s'accordent à dénoncer l'arbitrage qui "n'était pas équitable" allant même jusqu'à dire "ne jamais avoir vu ça".

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Les nîmois recoivent leur bête noir en première division: le club de Dunkerque. Pour résumé, en vingt-et-une confrontations dans l’histoire de la D1, la green team n’a gagné que deux fois, contre deux matchs nuls et dix-sept victoires nordistes. Cette fois c'était l’occasion ou jamais pour les Nîmois de contre-carré le sort:  car quatrième du championnat et toujours invaincus à domicile les hommes de Franck Maurice jouent face à une équipe Dunkerquoise diminuée par l’absence de trois de ces joueurs cadres : Butto, Soudry et Causse.

 

C’est Gallego, « l’homme à tout faire Nîmois Â» comme titre Midi Libre ce samedi 12 décembre, qui ouvre le score au bout de 3 minutes. Au bout de trois minutes d’arrêts intensifs de Remi Desbonnet, excellant en ce début de match, même si il concède un penalty, c'est sans grave conséquence (1-1) puisque Rebichon remet vite les siens sur la bonne voie grâce à un but mémorable (2-1, 5ème minute). La bonne voie, c'est la voie du 5-3 (9 minutes de jeu), avant le premier tournant, du moins sur le plan sportif, de cette rencontre: Steven Georges se blesse en retombant brutalement, le joueur sort du terrain et n'y rentrera plus. Son pied maintenu par une attelle, le jeune prodige devra passer des examens à l'hopital demain. Son indisponibilité pour le prochain match en Coupe de France ne fait guère de doutes...

C'est une lourde perte pour l'USAM, d'autant plus que ce jeune joueur a réalisé une première partie de saison magnifique et il n'y est pas pour peu dans le succès actuel de Nîmes au Handall; Malgré celà Nîmes tient le cap et conserve jusqu'à la mi-temps une avance de deux buts, même si déjà l'arbitrage est contesté et sifflé... 

 

Ca se durcit en seconde période

Disons ce qu'il en est: les Nîmois sont largement supérieurs à leurs adversaires dans le jeu. Les dunkerquois ne jouent pas, et c'est le public qui doit huer  (sur au moins 10 actions) pour que l'un des deux arbitres réagissent, et lève sa main synonymes de faute car l'équipe n'attaque pas dans une phase offensive. Un seul joueur Dunkerquois se fait remarquer par son talent, il s'agit de Demaille, le gardien, qui réalise un match plus que parfait avec de nombreux arrêts à son actif (nottament sur pénalty). Mais dans le jeu de champs, la green Team surclasse techniquement leurs adversaires. Pourtant les gardois ne décollent pas au score (+3 au maximum). Il faut dire que beaucoup de fautes, sont sifflées à leur encontre tandis que l'équipe adverse est clairement avantagée par des coups de sifflet permanent en leur faveur.

"Sûrement pour rendre dignité à l'équipe la plus faible, qui est menée au score" pense t-on alors dans le public... Mais le fil de la partie prend une tournure réfutant cette hypothèse absurde.

  

Inconsciemment ou pas, sûrement aussi à cause de cette ingérance arbitrale, le jeu nordiste se durcit, les coups sont donnés aux verts qui prennent sur leur mental pour faire face à l'énervement. Les fautes aux 7 mètres ne donnent pas de pénalt alors que des fautes imaginaires leurs sont reprochées. De plus, les Nîmois manquent de réalisme.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'emportement et l'exaspération prend alors le dessus: la maitrise handballistique n'y est plus. Dunkerque égalise (18-18, 40ème minute de jeu). De nouveau, les joueurs de l'USAM, poussés fièrement par leur public, repartent à l'attaque mais de nouveau encore, les décisions arbitrales semblent totalement injustifiées et ressortent trop aux yeux du public(44ème minute, penalty encore non sifflé). Les supporters sont déchaînés, ils huent, sifflent et crient pour exprimer leur sentiment d'injustice. C'est alors qu'enfin (!): les pénaltys sont sifflés, mais Gallego, Saurina, et Gudjonsson, certainement déjà trop atteint mentalement par l'immoralité de ce qu'ils subissent, loupent leur tentative face à, il faut le dire aussi, un Demaille des grands soirs. A cinq minutes de la fin, le score est de parité (22-22) mais là encore un nouveau coup dûr vient frapper l'équipe!  Rebichon se prend un énorme "tampon" par Grocaut lancé à toute vitesse. Le capitaine Nîmois se fait litteralement "découpé", il reste au sol et ne se relève pas.  Cinq minutes plus tard, il sort sur civière. Grocaut, quand à lui, se fait expulser et  nargue le public Nîmois, déjà à bout de nerfs.

Au final, malgré l'inferiorité numérique de 4 contre 6 joueurs de champs, Emonet donne la victoire aux Nordistes sous les sifflets du Parnasse (23-25).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

De réel raison de douter de l'impartialité de l'arbitrage

 En effet, par la vue du match et les témoignages des joueurs, il est impossible de ne pas relever les erreurs d'arbitrage. Certes l'erreur est humaine et tous les arbitres commettent des fautes, mais à ce point... Celà demande à chercher plus loin, à approfondir. Et en cherchant un peu plus loin, on trouve. L'un des deux arbitres: Frédéric Ferrandier, n'est autre que le père d'Antoine Ferrandier, joueur évoluant à Créteil, club qui a profité du "faux pas" Nîmois d'hier soir pour reprendre la quatrième place du classement. 

Frédéric Ferrandier, arbitre de LNH

Antoine Ferrandier, joueur de Créteil en LNH

Classement après Nîmes - Dunkerque

Etant donné ce que l'on a pu voir au Parnasse, la question de l'impartialité de l'arbitre est légitimement remis en cause par tous les acteurs. Alors  y à t-il eu conflit d'interêt? 

L'arbitre a t-il volontairement influencé la rencontre pour que le club de son fils en ressorte mieux classé? 

 

D'ailleurs, de source sûr mais confidentiel, il s'avère qu'à l'époque, Antoine Ferrandier a Ã©té proposé par son père  Ã  l'USAM qui a refusé le jeune joueur.

 

Le père avait-il une dent contre le club gardois?

 

Article réalisé par:

Classement avant Nîmes - Dunkerque

Twitts du Live d'HandNews.

Interview d'après-match de Jean Philippe Haon et de Franck Maurice, respectivement joueur et entraineur de l'USAM.

Fin de match tendu, l'arbitre est clairement désigné par les joueurs, le staff, et le public comme responsable d'un match chaotique. 

Le média des supporters Nîmois !

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