C'est fait ! Première confrontation officielle de l'année et première victoire. C'est la deuxième de la saison en championnat au Stade des Costières.

Une défense centrale inédite était alignée par Bernard Blaquart, composée de Fethi Harek et Anthony Briançon dans l'axe, tous deux respectivement arrière latéral gauche et milieu défensif habituellement. Sur les côtés, Cordoval à droite, comme souvent, et surtout le jeune Paquiez à gauche, préféré à Théo Valls.

Dès l'entame du match les crocos montrent les dents, c'est Cissokho qui se procure la première occasion d'une frappe que tout le monde voit au fond des filets mais qui est finalement sortie par Hartock, le gardien Brestois.

C'est ensuite Mounié de la tête, puis Koura seul au point de pénalty dévissant sa frappe, qui donnent des sueurs froides aux Bretons. La mi-temps est sifflée et aucune occasion n'a été concédée par les Nîmois qui à l'inverse sont les auteurs de très nombreuses actions franches face au but.

 

Au retour des vestiaires, l'envie est la même. Mounié est tout près d'ouvrir le score à deux reprises mais le gardien adverse réalise deux parades difficiles.

Les actions se multiplient encore et encore. Tout le public est désormais séduit par la prestation des crocos qui, dernier du championnat à la mi-saison, "n'ont plus rien à perdre". A vingt minutes du terme, toujours pas de but, les vieux démons refont surface dans l'imaginaire collectif. C'est là que Toifilou Maoulida fait son entrée en jeu... Et comme souvent cette saison, Toifilou accomplie son rôle de Joker éfficacement.

A peine sur la pelouse, il délivre une passe en retrait parfaite pour Koura, qui d'un tir puissant ouvre le score (1-0, 70ème). Cissokho manque de doublé la mise quelques instants plus tard mais il perd son duel face à Hartock. Pour conclure le spectacle et mettre à l'abris son équipe, Larry Azouni décoche une superbe frappe du pied gauche à l'entrée de la surface de réparation. Le ballon finit sa course sous la barre transversale (2-0, 85ème). Le mileu nîmois reviendra en conférence de presse sur son premier but dans une compétition professionnelle en expliquant: "on a plus rien à perdre, on joue relâché, je n'aurai peut être pas tenté ce geste si ce n'était pas le cas..."

L'image de la soirée que l'on retiendra, outre celle d'une équipe plaisante à voir, et aussi celle de Christian Perdrier, le président du club, levant les bras, exultant et prenant les joueurs dans ses bras après le coup de sifflet final.

 

 

Geoffrey Gaye