Au bout de 15 minutes de jeu, l’heure à laquelle nous sommes arrivés dans les tribunes car le nouveau guichet invitation était débordé. L’équipe nîmoise semble dominer les débats (10-8). Les hommes de Franck Maurice vont conserver cette avance de deux buts et vont même l’accentuer à trois buts d’écart à 10 minute de la mi-temps (13-10). Mais visiblement les Franciliens n’ont pas dit leur dernier mot. Leur gardien, l’illustre parfaitement avec des arrêts de grande classe. Ce dernier a même fait douter les joueurs à domicile qui dans un moment de flottement voient revenir leurs adversaires (14-14, 26e). En toute fin de période, le nouveau gardien usamiste, le slovène Aljesa Rezar s’illustre également par de très agiles arrêts et sauve les meubles d’un hold-up de première période.

Une victoire au mental

Au retour des vestiaires, les Nîmois rentrent de la plus belle des manières. Toujours amenés par un Hallgrimsson décisif (6 buts, et meilleur buteur du match), les verts prennent le large avec trois points d’avance. C'est à ce moment là, en contre, que Remy Desbonnet voit Julien Rebichon seul devant. Il lui envoie le ballon pour un contre rapide mais le gardien adverse, auteur d'un très bon match jusque là, commet l'irréparable sur le capitaine nîmois. Exclu, le gardien finira dans les tribunes. Le penalty est tranformé par Gudjonsson (21-17, 40e) et porte l'avance à quatre points d'avance. Mais le temps défile, la Green Team fatigue et Ivry se rapproche dangereusement au score dans les dix dernières minutes. Au mental, au « Fight Spirit » comme dira le président David Tebib après le coup de sifflet final, les joueurs tiennent bon. Remy Desbonnet, toute la seconde mi-temps dans les cages, fait très bien le job dans les derniers instants pour donner la victoire à son équipe dans ce premier match de championnat (29-27).